Le salon de Coiffure 47 boulevard Carnot

Dans notre série :  la généalogie d’un magasin, d’une entreprise nous sommes partie cette semaine  de la carte postale des éditions FOURMENT qui montre l’angle des boulevard CARNOT et la rue du rempart st Etienne.

En zoomant un peu on y voit l’enseigne d’un perruquier Coiffeur …

 

Nous sommes au 47 du Boulevard CARNOT et Il s’agit du salon de coiffure de M. PEYTOU.

En 1907 Louis PEYTOU est élu  président du syndicat des patrons coiffeurs . Ce syndicat organisait  par ailleurs chaque année un bal très prisé à l’époque. En 1913 le fils de notre  coiffeur Jean Paul Raymond se marie avec Antoinette DELON qui habitait l’union mais qui était originaire de Ramonville St Agne. Comme cela se retrouve pour certaines professions, chez les PEYTOU ils étaient coiffeurs de père en fils, son père avait commencé  avec une  boutique au 15 Boulevard Saint Aubin à Toulouse et le grand père d’Alain  était quand à lui perruquier sur la commune de  Cazeres sur Garonne.

En 1923 lors de la publication de cette carte c’est Jean paul qui a repris le salon à son père qui décèdera en janvier 1934.

Deux  publicités de l’époque parues  dans la Dépêche

Et un an plus tôt il nous promettait des yeux merveilleux avec le Koteuil ( je cherche encore de quoi il peut s’agir 😉 )

 

Les Pharmacies du Fousseret

 

Toutes les semaines je vous propose de retrouver un peu la généalogie d’une entreprise ou d’un commerce du 31. Aujourd’hui nous sommes allé voir les pharmacies du Fousseret à travers des cartes postales et documents.

 

Sur la première vue nous voyons une pharmacie surmontée d’un E. MASSIP. Nous sommes place de l’église.

Même si l’on trouve des MASSIP au Fousseret, notre pharmacien qui se prénomme Emmanuel Paul Marie est originaire de l’Aveyron et plus précisément de la commune d’Aubin où il est né en 1842.

Fils de pharmacien, la pharmacie existe déjà en 1896. Il y décèdera célibataire en 1908. Son frère Lucien lui aussi pharmacien écrira un ouvrage sur l’Histoire de la ville et des seigneurs de Cancon, en Agenais, depuis les en 1891. Un autre pharmacien reprendra peu de temps la pharmacie un certain CHEVALIER Georges Arnold né en 1857 à Buenos aires . Celui ci marié a une FOURCADE Marie décédera en 1937 à Revel. Leur fils Gabriel sera tué en 1916 dans la Meuse et son nom apparait sur le monument aux morts de Revel

 

Désormais il n’y a plus de Pharmacie a cet emplacement.

A la même époque il existait une autre pharmacie au Fousseret a quelques pas de la première. Comme indiqué sur l’enveloppe

est a été fondée en 1839. Il s’agit de la pharmacie ABADIE tenue en 1896 par Georges né en 1857 qui marié a ESQUILAT Marie Anne donnera un  fils ABADIE pierre né en 1885 qui reprendra la pharmacie. Celui ci sera  marié a une toulousaine prénommée Juliette.

 

 Leur fils Georges sera tué lors de la seconde guerre mondiale et son nom est inscrit sur le monument aux morts du Fousseret .

C’est la seule pharmacie encore présente au Fousseret.

 

 

BRUSSON Jeune à Villemur sur tarn

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’entreprise BRUSSON Jeune

Nous sommes en 1872, Jean marie Elie BRUSSON a tout juste 31 ans lorsqu’il fonde l’entreprise BRUSSON Jeune. Originaire de Villemur sur Tarn c’est dans cette ville qu’il installera ce qui deviendra une des principales entreprise française de pâtes et de produits céréaliers. Villemur sur Tarn  sera électrifiée dès 1892 avant même Toulouse. Le fameux « cheveu d’ange » emballé à la main c’est lui enfin ce sera repris par Panzani sous  la marque Supralta Brusson dans les années 1970. Auparavant plusieurs générations de BRUSSON dirigeront la société. De 700 employé il n’en restera plus que 120 dans els années 80. L’espagnol Brussanges reprendra la société en 2012

Il est fils d’Antoine  qui est maire de Villemur et de Anne Marie MALPEL , il sera promu chevalier de la légion d’honneur en 1904. Il set issu  d’une famille implantée dans cette commune depuis des siècles qui a compté parmi elle  des meuniers charpentiers, pécheurs de poissons, etc.

 

En décembre 2014, un incendie ravage une partie des ateliers de Villemur. 

Après 146 ans d’activité, c’est la fin des établissements Brusson Jeune.