La solution à l’énigme VINEL

 

ENIGME JEAN PIERRE VINEL FONDEUR DE CLOCHES

 

QUESTION 1 :

MARGUERITE DOMENC offrit une cloche du fondeur VINEL à la commune LES ISSARDS dans l’ARIEGE département 09

Eglise paroissiale Ste colombe

Cette cloche est l’œuvre du fondeur de cloches toulousain Vinel. Elle date de 1893 et a été offerte par Marguerite Domenc, mentionnée comme sa marraine.

Commune :

Issards (Les)

Source : Patrimoine en Occitanie

QUESTION 2 :

Acte de décès de JEAN PIERRE VINEL

Né le 19 décembre 1832 – Villefranche, 12300, Aveyron, 

Décédé le 25 juillet 1908 –Toulouse Haute Garonne

Acte de mariage du couple VINEL père et CABROL MARIE FRANCOISE

 

Deux erreurs sur le prénom et le nom de famille : il s’agit de MARIE CLAIRE CAMILLE CAZES son épouse ; l’acte de décès ci-dessus  précise : Marie Clarisse CAZE (pas de S)

 

Une autre  erreur : il s’agit de MARIE FRANCOISE CABROL ; l’acte ci-dessus indique : MARIE  JEANNE CABROL

 

 

Je remarque également une  autre erreur dans le prénom de son père : il s’agit de JEAN BAPTISTE VINEL ; ci-dessus est noté JEAN PIERRE VINEL

Au total je dénombre 4 erreurs sur cet acte de décès

 

Acte de mariage du couple VINEL/CAZES

 

 

ACTE DE NAISSANCE DE JEAN PIERRE VINEL CI DESSOUS

QUESTION 3 :

GABRIEL BERNARD né le 28 février 1860 à Villefranche AVEYRON

Fils de JEAN PIERRE VINEL et de MARIE CLAIRE CAMILLE CAZES

 

 

Sur la fiche matricule de GABRIEL BERNARD VINEL, il est indiqué qu’il est né en HAUTE GARONNE à VILLEFRANCHE

Or, il est né à VILLEFRANCHE département de l’AVEYRON

Autre fils de JEAN PIERRE VINEL : JEAN BAPTISTE AMEDEE VINEL né le 15 septembre 1878 à TOULOUSE HAUTE GARONNE

Marié le 14 janvier 1904 à HASPARREN BASSES PYRENEES avec MARIE LABORDE

 

 

 

QUESTION 4 :

 

Un Vinel avec les yeux verts orangés bigarrés :

Sur sa fiche matricule, il est noté dans son signalement : verts orangés bigarrés

 

Il s’agit de PIERRE MARIE VICTOR né le 02 décembre 1894 à Toulouse Haute Garonne ;

 

 

Fils de GABRIEL BERNARD VINEL ET DE MARIE LOUISE LAUGIER

GABRIEL BERNARD fils de JEAN PIERRE VINEL, union du 02121894 à TOULOUSE HAUTE GARONNE

 

 

Le lien de parenté : PIERRE MARIE VICTOR est le petit fils de JEAN PIERRE VINEL

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

QUESTION 5 :

Une cloche de 800kg fondue par AMEDEE VINEL ; on peut la voir dans la ville de CAHORS (LOT) ; baptisée le 04 08 1929 par Monseigneur GIRAY, s’appelant MARIE THERESE

QUESTION 6 :

 

Jean Pierre VINEL a eu 3 enfants :

1 – Jean Baptiste Amédée, né à Villefranche-de-Rouergue le 6/8/1858, décédé à l’âge de 18 ans en 1876

2 – Gabriel Bernard VINEL né à Villefranche-de-Rouergue le 28/2/1860, marié à Marie Louise LAUGIER le 12/02/1894 à Toulouse.

  1. a) Ils ont un fils Pierre Marie Victor né le 2/12/1894 à Toulouse

3 – Jean Baptiste Amédée VINEL, né à Toulouse le 15/9/1878, marié à Marie LABORDE en 1904.

  1. b) Le 27/2/1905 nait, à Toulouse, Gabriel Jean Marie Antoine qui décède le 24/8/1906.
  2. c) Ils auront un autre garçon le 27/5/1907 à Toulouse qui portera le même prénom que son frère décédé, Gabriel Jean Marie Antoine.
  3. d) Sur le recensement de 1921 au 22 rue Sainte Jeanne à Toulouse, on trouve une fille Georgette VINEL née en 1912, (fille de Jean Baptiste Amédée), en consultant les fichiers de l’Insee on peut voir, qu’elle se prénomme Georgette Véronique Madeleine, et qu’elle est née le 27/6/1912 à Toulouse.

 

 

Au total il y a 4 petits enfants à Jean Pierre VINEL (3 garçons et 1 fille)

 

Il y a quatre personnes qui ont trouvé les bonnes réponses.

La solution a l’enigme DELAYRE

L’énigme DELAYRE

Un 24 septembre dans la presse ancienne – L’express du midi (1893) Un simple encart qui annonce que L’abbé DELAYRE est décédé. Un simple Encart qui peut vous faire gagner un lot généalogique
Tous à vos stylos C’est l’énigme de la semaine
1 ) Date et lieu de sa naissance ?de l’abbé DELAYRE
2) Pourquoi a-t-on peu de chance de pouvoir se recueillir sur sa tombe ?
3) Pourquoi y a-t-il eu un mandat d’arrêt à son encontre ?
4) Quelle fut sa condamnation ?
5) Un de ses ancêtres s’est marié avec DIEU. C’était à quelle date ?
Question subsidiaire : a-t-il eu des neveux ou nièces et si oui donnez leurs dates et lieux de naissance.
7 jours pas un de plus pour répondre à ces 6 questions Date limite Jeudi 1er Octobre à 7h00 du matin … Réponses à envoyer à enigme@genealogie31.fr

1°/ L’Abbé DELAYRE :

Date et lieu de naissance :

Germain Delayre est né le 24 janvier 1832 à Villefranche de Lauragais (Haute-Garonne) de Marc Antoine Delayre et Elisabeth Marie Caroline Brandouy,

Il est décédé à Villefranche de Lauragais le 15 septembre 1893.

2/ Il semble être inhumé dans le cimetière de Villefranche de Lauragais ;

Sur le site « Cimetière de France » on trouve :

Le nom de 3 personnes se trouvent à cet emplacement plus une non dénommée ;

l’Abbé dont il s’agit semble être Delayre Joseph, sa date de décès correspond.

Sur le site on peut voir également, en date du 17/04/2019 la liste des « concessions ayant été constatées à l’état visuel d’abandon ».

 

Cette tombe en fait partie. Les descendants sont invités dans un délai de 3 ans maximum à entretenir la sépulture faute de quoi, elle serait relevée et le terrain attribué à une nouvelle famille.

Il y sera donc impossible de s’y recueillir…

Source :        

   http://www.cimetieres-de-france.fr/uploads/cimetiere/18987/pdr/31582-villefranche_de_lauragais-L2.pdf

3/ Il a eu un mandat d’arrêt pour outrage public à la pudeur et d’excitation à la débauche qui porte la date du 20 février 1880.

4/ Il a été condamné le 5 mai 1880 par le Tribunal correctionnel de Sens à 1 an de prison et 50 frs d’amende pour attentats à la pudeur ; il était alors curé de Saint Martin du Tertre dans l’Yonne.

 

5/ son ancêtre qui s’est marié avec DIEU est Philippe Beaux, son arrière- arrière grand-père ; il a épousé Constance Dieu à Villefranche le 29 avril 1726.

 

 Question Subsidiaire :

Les parents MARC ANTOINE DELAYRE/DELAIRE  ET ELISABETH MARIE CAROLINE BRANDOUY de l’abbé ont eu plusieurs enfants

 

Sur la table des successions et absences, il est indiqué que les héritiers de Germain sont : son frère Marc Antoine et sa sœur Anne, vivants à Villefranche.

Marc Antoine (né le 16/11/1828 à Villefranche) est décédé le 02/10/1909 à Villefranche (source : acte de décès n°78 page 68/216). Il était célibataire sans enfant.

Son héritière (source : Tables successions et absences) est sa sœur Anne Antoinette (née le 05/12/1834 à Villefranche).

Anne décède le 09/08/1917 à Villefranche et elle était également célibataire ! (Source : Tables successions et absences)  

Dans les TD de Villefranche-de-Lauragais, je n’ai pas trouvé de mariage ni de naissance de « DELAIRE ou DELAYRE »

Dans le recensement de 1901, Marc et Anne  habitent ensembles au 130 Grand rue Côté Nord (page 20/44)

Aucun de ses frères et sœurs n’a eu de descendance.

Merci aux 10 Participants – Il y a eu 4 bonnes réponses

Montesquiou ( la réponse )

Voici les réponses à cette enigme :

Un paraphe à rendre à son propriétaire, une famille à découvrir…

Je ne vous entraîne pas dans la patrie de d’Artagnan lié à ce nom, qui nous vient certainement du village de Montesquiou dans le Gers. Nous allons ensemble découvrir que nous avons aussi des

« Montesquiou » devenus des « Montesquieu » dans notre cher département de la Haute-Garonne et ils sont légions !

  1. Sous la monarchie de juillet, année de la naissance de Cézanne : deux communes de la Haute-Garonne sont réunies, quel est le nom de ce village et la date de cette union ? (1 pt par réponse 2pts maximum)
    • Montesquieu-Guittaut
    • 1839 Paul Cézanne, né le 19 janvier 1839 à Aix-en-Provence et mort le 22 octobre 1906 dans la même ville

 

 

AD31

 

  1. Cette commune a connu deux autres dénominations, lesquelles ? (1 pt par réponse 2pts maximum)
    • Montesquieu Sarréra
    • Montesquieu de l’Isle

(Cf monographie communale de la commune de Montesquieu-Guittaut)

 

  1. Dans ce village, une légende implique la famille de Noé en Comminges où l’on voit apparaître nos « Montesquieu ». Trouvez cette légende et le nom complet de cette famille ? (2pts)
  1. Dans ce village, une légende implique la famille de Noé en Comminges où l’on voit apparaître nos « Montesquieu ». Trouvez cette légende et le nom complet de cette famille ? (2pts)

 

Monographie de la commune 1886 ADHG MONTESQUIEU GUITAUT Monographie de la commune 1886

Extraits de la page 7 à la dernière page

Légende : En l’année 1680, le Domaine seigneurial de Montesquieu-Guittaut ainsi que son château féodal était habité par la famille de Noé, et en l’année 1713, on a vu que ce même domaine était la propriété de la famille Montesquieu de Lamalathie.

Un habitant de la commune, vers 1830, a communiqué avec un vieillard âgé d’environ 85 ans (M. Micou de St Lary) parent de la famille de Lamalathie. Celui qui rapporte la légende lui demanda comment il se faisait que la famille de Lamalathie avait succédé à celle de Noé et cela de 1680 à 1713. Voici ce que raconta Mr Micou de St Lary. La famille de Noé se composait de cinq personnes, le père, la mère et 3 enfants, trois garçons. Les deux frères aînés étaient au service militaire à Paris. Il restait au château le père, la mère et le dernier enfant âgé d’environ 16 ans.

A ces époques le Droit de chasse n’appartenait qu’au seigneur, et le Domaine de montesquiou était souvent troublé par des chasseurs.

Deux gentilshommes, l’un appelé Mr de Savarie, domicilié à Puymaurin et l’autre Monsieur de Beaudéan de la commune de Boissède venaient se livrer à la chasse sur ce domaine malgré la défense du seigneur propriétaire. De graves discussions avaient eu lieu. Un jour Mr de Noé, père accompagné de son jeune enfant, fut à la rencontre des chasseurs. Une vive altercation eut lieu entre eux et le résultat fut que le père de Noé et son fils furent tués sur place. La mère maintenant veuve, fit part à ses enfants militaires de ce qui s’était passé. L’aîné revint incognito à Montesquieu et sur le rapport que lui fit sa mère, que les chasses continuaient sur le domaine assez souvent, Monsieur de Noé s’enferma dans le château et attendit. Un jour, et ce jour aurait été un samedi matin, ayant compris que les chasseurs seraient revenus, il se dirigea vers eux. Il ne rencontra que Mr de Savarie. Celui-ci lui dit que Mr de Beaudéan devait se rendre à l’Isle en Dodon. Un duel eut lieu et Monsieur de Noé vengea la mort de son père et de son jeune frère. Immédiatement après, il monta à cheval se rend à l’Isle en Dodon et attend Mr de Beaudéan qui ne tarde pas à arriver. Celui-ci aussi fut tué près de l’ancienne Maison Lalubie où les hauts personnages menaient leurs chevaux. Ayant exécuté son projet, Monsieur de Noé remonte à cheval et au lieu de rentrer à Montesquieu, il se dirige sur Paris. C’est ainsi que cette famille aurait disparu puisqu’aucun des deux frères ne vint habiter le domaine. Ces faits sont-ils de l’époque ? celui qui le raconte l’ignore. C’est ainsi que cela lui a été raconté. Madame de Noé, veuve, se remaria avec un certain de Lamalathie, d’origine espagnole, gouverneur d’Auch. De ce mariage, il n’y eut point d’enfant, et ce Monsieur de Lamalathie, grand ami de la famille de Montesquiou-Fezensac aurait fait hériter un membre de cette famille à la condition qu’il ajouterait à son nom De Montesquiou, celui de Lamalathie. Ce qu’il y a de certain dans cette légende c’est que la famille de Noé était propriétaire du domaine en 1680, et en 1713, c’était la famille de Montesquiou de Lamalathie.

…………Cette famille est éteinte on en a connu deux dans la commune, l’un était prêtre ancien déporté* et l’autre ancien émigré qui ne fut jamais marié….

Autre réponse acceptée :

  1. La Révolution française est la période de notre histoire où l’Église catholique fut le plus fortement réprimée par l’État. Un des descendant de cette famille est prêtre, réfractaire. Dans quel endroit a-t-il été déporté ? (1pt)

 

Pendant la Révolution française de 1789, un prêtre réfractaire est un vicaire, un curé ou un évêque qui refuse de prêter le serment de fidélité à la Constitution qui leur est imposé depuis le 1er décembre 1790.

*Trouvée mention de Lamalathie vicaire du Comminges déporté à Rochefort sur Gallica page 45

  • Revue historique / dirigée par MM. G. Monod et G. Fagniez Couderc, Camille (1860-1933).

·         Ce prêtre réfractaire Bernard Maurice Gabriel LAMALATHIE, vicaire de Saleich a été déporté à Cayenne en Guyane.

  1. Journaliste, homme politique, Maire de Paris, cet illustre commingeois est apparenté à cette famille, trouver ce lien de parenté . (2pts)

Revue de Comminges – 1922 (A1922,T36)

Armand MARRAST avait pour grand-mère maternelle Catherine de LAMALATHIE originaire de Montesquieu. Mariée à Jean Bernard de MARRAST, ils ont eu une fille Marie Sophie née le 27 février 1772 à Puymaurin et mère de Armand

Revue du Comminges

·         Le maire de Paris Armand Marrast est donc l’arrière-petit-fils de Louis Géraud Lamalathie qui est le neveu de la veuve Noé

  •  
  1. Qui est-il ? Nom prénom date et lieu de naissance (2pts)

 

  1. Ou fut-il inhumé ? Qui prononça son éloge funèbre ? (3pts)
    • Il fut inhumé au cimetière Montmartre

  • C’est Lamartine qui prononça son éloge funèbre

 

  1. Quels sont les états de service de son frère aîné ? (2pts)
    • Base Eléonore

  • Jean Bernard Catherine Valentin MARRAST né le 22 février 1794 à Toulouse Procureur Général près la cour d’appel de
  •  
  1. La signature est attribuée à celui qui épouse Thérèse d’Arros de Méritens, donnez la date et le lieu de ce mariage. (2pts)
    • Le 18 février 1751 à Montesquieu-Guittaut

ADHG MONTESQUIEU GUITAUT BMS 1737-1796 vue 44/253 (1 E 1 registre

paroissial – collection communale – 1737-an V)

 

  1. Deux des frères de l’époux sont soldats au régiment du Hainaut qui sont-ils ? Quels sont leurs états de service ? En quelle année a été dissoute cette compagnie ? (3pts)

·         Les deux frères sont :

  • Félix de la MALATIE de MONTESQUIEU né le 23 septembre 1733 à Montesquieu-Guittaut, décédé le 30 avril 1809 à Saint-Laurent, sur Save
  • Jean Maurice de la MALATIE de MONTESQUIEU né le 24 septembre 1718 à Faget-Abbatial (32) Revue de Comminges 1971/01 (A1971,T84)-1971/03. (p 271) décédé le 26 janvier 1775 à Montesquieu-Guittaut baptisé le 29/09/1718 Faget- Abbatial

Gallica Janvier 1972 page 119

·         La compagnie du Hainaut a été dissoute en 1762

Gallica Revue de Comminges 1972 page 118

 

 

Pour en savoir plus sur cette famille, Gallica Revue de Comminges 1971/01 (A1971,T84)- 1971/03. (de la page 270 à la page 285)

Gallica Revue de Comminges 1972 de la page 114 à la page 123)

L’énigme Monstequiou

 

 

Martine nous propose une petite énigme. Vous voila reparti pour 15 jours de recherches… 3 ouvrages Crimes en Lauragais à gagner Pour le plus rapide, le 7ème et le dernier à résoudre l’énigme. Martine attends vos réponses à enigmemartine@genealogie31.fr  avant le dimanche 5 juillet Minuit…. Bonne chance à Tous

Un paraphe à rendre à son propriétaire, une famille à découvrir…

Je ne vous entraîne pas dans la patrie de d’Artagnan lié à ce nom, qui nous vient certainement du village de Montesquiou dans le Gers. Nous allons ensemble découvrir que nous avons aussi des « Montesquiou » devenus des « Montesquieu » dans notre cher département de la Haute-Garonne et ils sont légions !

  1. Sous la monarchie de juillet, année de la naissance de Cézanne : deux communes de la Haute-Garonne sont réunies, quel est le nom de ce village et la date de cette union ?

(1 pt par réponse 2pts maximum)

 

  1. Cette commune a connu deux autres dénominations, lesquelles ? (1 pt par réponse 2pts maximum)

 

  1. Dans ce village, une légende implique la famille de Noé en Comminges où l’on voit apparaître nos « Montesquieu ». Trouvez cette légende et le nom complet de cette famille ? (2pts)

 

  1. La Révolution française est la période de notre histoire où l’Église catholique fut le plus fortement réprimée par l’État. Un des descendant de cette famille est prêtre, réfractaire. Dans quel endroit a-t-il été déporté ? (1pt)

 

  1. Journaliste, homme politique, Maire de Paris, cet illustre commingeois est apparenté à cette famille, trouver ce lien de parenté (2pts)

 

  1. Qui est-il ? Nom prénom date et lieu de naissance (2pts)

 

  1. Ou est-il inhumé ? Qui prononça son éloge funèbre ? (2pts)

 

  1. Quels sont les états de service de son frère aîné ? (2pts)

 

  1. La signature est attribuée à celui qui épouse Thérèse d’Arros de Méritens, donnez la date et le lieu de ce mariage. (2pts)

 

  1. Deux des frères de l’époux sont soldats au régiment du Hainaut qui sont-ils ? Quels sont leurs états de service ? En quelle année a été dissoute cette compagnie ? (3pts)

L’énigme des 15 ( Les réponses )

Vous la connaissez maintenant par cœur cette photo… 1908 et l’équipe du Stade Toulousain.

Merci Juliette pour ce voyage de plus de un siècle en arrière et nous avoir plongé dans la vie de ces héros d’un autre temps…

Le temps est venu des réponses…

1) Fouchou

 Peu de surprises dans ce corrigé puisque la plupart des participants ont trouvé les bonnes réponses ! 

a). De quoi est-il décédé ? 

Dans La Petite Gironde du 24-11-1919 on trouve l’article suivant :

Maurice Fouchou, joueur au Stadoceste Tarbais, est décédé à 34 ans d’une grave infection généralisée. Voici le comparatif du joueur Fouchou du Stadoceste Tarbais et du Stade Toulousain :

Il s’agit bien du même joueur. Maurice Fouchou, joueur au Stade Toulousain puis au Stadoceste Tarbais est donc décédé d’une grave infection généralisée en novembre 1919.

b). Quel diplôme avait-il au moment de son décès ?

Pour trouver son acte de décès il fallait aller sur le site des archives municipales de la ville de Tarbes, pas aux archives départementales. On le trouve le 21-11-1919 :

 

D’après cet acte, Maurice Fouchou était licencié en droit. Il est aussi précisé qu’il avait été décoré de la croix de guerre. Or selon Philippe Trameçon, chaque citation à cette décoration s’accompagnait d’un diplôme nominatif précisant les motifs qui avaient conduit à distinguer le combattant à l’ordre du Régiment, du bataillon, de la Brigade de la Division, du Corps d’Armée ou de l’armée. Après avoir confirmé cette info, j’ai également validé cette réponse. Par contre, Fouchou n’avait pas de doctorat en droit. Sa fiche matricule indique qu’il était aspirant au doctorat en droit, mais son décès à la guerre ne lui a pas permis de terminer ses études.

 


2) Léry : La première question a posé des problèmes a environ la moitié d’entre vous…. La deuxième a été résolue par tout le monde même si certains ont indiqué la date de l’acte au lieu de la date de naissance et d’autres ont mal orthographié la commune (-0.1/1 point).

a). Dans quel club a-t-il fait ses débuts ?

Voici pour commencer de quoi il avait l’air :

Cet article publié en 1938 au moment de son décès dit que Octave Lery a fait parti de l’équipe de rugby de l’association de l’école vétérinaire de Toulouse :

Cet autre article du 11-05-1938 dit qu’Octave Léry fit ses débuts dans la vie sportive dans l’équipe des « Vétos » :

Cependant, le 12-05-1938, l’Indépendant des Basses Pyrénées annonce que Octave Léry a fait ses débuts à l’équipe des Muguets de Clermont-Ferrand avant de rejoindre les « Vétos »:

Cet autre article dans L’Auto-Vélo du 22-10-1920 indique que Octave Léry a commencé le rugby au Lycée de Clermont-Ferrand :

Le club des Muguets est-il le club du Lycée de Clermont-Ferrand ? Le Lycée de Clermont-Ferrand avait un club sportif nommé « les Iris » et non pas les Muguets… Voici une photo de 1901 où figure Octave Léry :

La réponse correcte est donc qu’Octave Léry a débuté dans le club des Iris du lycée de Clermont-Ferrand. S’agit-il vraiment d’un club ? je dirai que oui mais ceux qui m’ont dit qu’il avait joué au lycée de Clermont-Ferrand et que son premier club était le club des Vétos n’ont pas été pénalisés. Par contre ceux qui ne m’ont parlé que des « Vétos » n’ont pas eu de points… Ceux qui m’ont répondu les Muguets ont trop fait confiance à la presse et ont eu 0.75 sur 1.

b). Où et quand est né son père et quel métier exerçait-il ?

D’après un des articles précédents, Octave Léry est né à Saint-Flour (Cantal) vers 1884. Or si on va sur le site des archives du Cantal, on ne trouve pas sa naissance. Une page Wikipedia qui lui est consacrée dit qu’il est né le 15-11-1885 à Toulouse. Mais là non plus, pas de trace de sa naissance. Par contre on trouve sa fiche matricule dans le Cantal qui dit qu’il est né à Bourg-Lastic. Ces informations permettent de trouver son acte de naissance à Bourg-Lastic (Cantal) le 15-11-1885 :

On y apprend qu’en 1885 le père d’Octave Léry est Gilbert Léry. Il avait 35 ans et était brigadier de gendarmerie à Bourg-Lastic.

On pouvait aussi trouver son lieu de naissance en regardant les recensements de Toulouse de 1936. Lors de son décès en 1938, les remerciements suite au décès (La dépêche du 15-05-1938) donnent son adresse :

En regardant dans le recensement de Toulouse de 1936, allées Charles-de-Fitte on trouve ceci :

Octave Léry est né en 1885 à Bourg-Lastic. Il vit avec son épouse, Lucie Larquier née en 1891 à Casteide et sa mère Marie Léry-Escot née en 1857 à Sermentizon.

Reste à trouver la naissance de Gilbert Léry vers 1850. On trouve son mariage avec Marie Escot en 1876 dans la commune de naissance de son épouse, Sermentizon :

On y apprend que Gilbert Léry, gendarme, est né le 06-04-1850 à Bussières, commune de Bussières et Pruns (Puy de Dôme). On trouve effectivement sa naissance en ce lieu :

En plus d’être gendarme, Gilbert Léry est nommé sous-lieutenant de la compagnie de Pompiers de Saint Flour en 1903 :

Il sera commandant de la compagnie des Sapeurs Pompiers en 1907. Pour l’anecdote voici un article paru dans L’auvergnat du 15-09-1907 dans lequel on apprend que Gilbert Lery a tiré accidentellement une balle dans le visage de son fils Octave :

 


3). Henri Avéjean :

Pour la première question tout le monde a trouvé que c’était en Allemagne mais seul la moitié d’entre vous a donné le lieu exact. La deuxième question a été trouvée par quasiment tout le monde.

a). Il monte une équipe en 1916. Où la monte-t-il ?

Pour son identité on m’a proposé Edmond Jules Henri ABEJEAN mais je n’ai trouvé aucune preuve de cela. De plus en consultant sa fiche matricule, on constate qu’il est décédé en 1907. Il ne peut donc pas jouer au rugby en 1908

Par contre de nombreuses mentions d’un certain Henri Avej(e)an peuvent être trouvées dans la presse.

La réponse à la question ci-dessus se trouve dans la revue Rugby du 04-11-1916 :

On apprend que Henri Avéjan, surnommé « le colosse » était dans un camp de prisonnier en Allemagne et il y « a constitué une équipe qu’il dirige magistralement ».

On peut trouver sa fiche matricule dans les archives de Haute-Garonne :

On peut voir qu’il a disparu en 1914. Il a été déclaré prisonnier le 15-01-1915 dans le camp de Torgau puis il a été transféré à Zerbst le 26-04-1915. On le trouve sur la liste des prisonniers de ce camp

Il est resté dans ce camp jusqu’à l’armistice. En 1916 Henri Avéjan a donc monté une équipe dans le camp de prisonnier de Zerbst en Allemagne. Ceux qui m’ont dit qu’il montait l’équipe à Torgau ont ½ point.

b). Qui est son grand père maternel (nom, prénoms, date et lieu de naissance).

Sa fiche matricule nous apprend qu’il est né à Montastruc-de-Saliès le 08-09-1885 de Blaise Hippolyte et Jeanne Marie Hortense Montfort. On trouve ainsi son acte de naissance :

Sur Geneanet on peut voir que le mariage de ses parents a eu lieu à Saleich le 26-09-1884, ce qui permet de le trouver dans les Archives :

On apprend que le grand-père maternel de Henri Avejan est Jean Bertrand de Montfort, instituteur, âgé de 43 ans en 1876 (donc né vers 1833). Il est l’époux de Jeanne Henriette Dorothée Encausse. Leur mariage n’a pas eu lieu à Saleich où est née leur fille en 1864. Pour trouver le mariage, ce qui pouvait mettre sur la piste est le décès à Saleich d’une certaine Clementine Encausse le 19-04-1896. Celle-ci est native de Larroque. Il y a donc des Encausse à Larroque. On trouve le mariage de Jean Bertrand de Montfort et Jeanne Henriette Dorothée Encausse dans cette commune le 15-02-1863 :

On apprend que Jean Bertrand de Montfort est né à Balesta (Haute-Garonne) le 22-02-1841 de Thomas Montfort et Bertrande Encausse. On trouve effectivement son acte de naissance à cette date dans cette commune 

4). Laporte :
a). Où habite-t-il en 1896 ?
Une page wikipedia est consacrée à Pascal Laporte, joueur du Stade Bordelais et du Stade
Nantais Université Club. Est-ce lui qui jouait à Toulouse en 1908 ?
Dans le magazine L’Auto du 25-01-1908 on trouve un listing des joueurs toulousains (très
utile pour identifier de nombreux joueurs !) :

On apprend que le joueur Laporte du Stade toulousain se prénomme F. et qu’il était brigadier
au 18ème d’artillerie. Et voici un autre document dans l’Auto du 07-03-1908 qui lui attribue
l‘initiale F. :

 

Est-ce que cela sont des erreurs et que cela devrait être P. Laporte ? J’ai cherché la fiche
matricule de Pascal Laporte qui selon wikipedia est né à Bordeaux le 13-04-1876. La voici :

Il était bien dans le 18ème régiment d’infanterie et sa taille de 1m75 correspond aussi. Par
contre en 1906 il déménage à Nantes :

De plus, je n’ai trouvé aucun document prouvant le passage de Pascal Laporte à Toulouse. Il
semble que de Bordeaux il soit parti directement à Nantes.
Voici un document paru le 13-12-1923 dans Le Miroir des Sports dans lequel est retracé le
parcours de Pascal Laporte :

Pascal Laporte joue au stade Bordelais jusqu’en 1907. Il est ensuite appelé à Nantes pour son
travail où il fonde la Stade Nantais Université Club. Or voici un article trouvé sur internet sur
l’historique de ce club :

Le club a été fondé en 1907, donc encore une fois il semble presque impossible que Pascal
Laporte ait joué au Stade Toulousain. Si ce n’est point lui, de qui s’agit-il ?
Donc je ne pense pas que Pascal Laporte est le joueur sur la photo. Pour ceux qui ont répondu
aux questions en le prenant comme joueur, il habitait Liverpool en 1896 (Adresse lors de son
recrutement Fiche matricule). Mais cela ne vous rapporte pas de points…
La piste d’un F. Laporte brigadier au 18ème d’artillerie mesurant 1m75 et pesant 82kg
redevient d’actualité… J’ai trouvé la fiche matricule d’un Frédéric Laporte dans le Tarn:

Il habitait Toulouse et était bien au 18ème d’artillerie, mais pas brigadier puisqu’il était
médecin. Donc peu de chance que cela soit lui…. Je n’ai pas trouvé d’autres F. Laporte
pouvant correspondre mais peut être quelqu’un le trouvera…. ??
Cependant, en fouillant plus la presse, on trouve mention d’un certain Henri Laporte en 1908,
l’année de la photo de l’énigme dans la revue L’Auto du 22-03-1908 :

Un zoom sur la partie qui nous intéresse :

 

Ce Henri Laporte est brigadier au 18ème d’artillerie comme le F. Laporte. Je suppose donc
donc que les articles mentionnant F. Laporte ont fait une erreur sur l’initiale. J’ai donc
cherché ce Henri Laporte. Il est âgé de 22 ans en 1908 donc né en 1886-1887. J’ai trouvé un
Henri Alexandre Laporte né à Toulouse en 1888.

 

 

En 1908, Alexandre Laporte était bien brigadier au 18ème d’artillerie. De plus, voici un article
dans la revue Rugby du 21-10-1916 :

Le rugbyman Henri a été blessé le 18-02-1915. Or voici ce qu’on voit sur la fiche matricule
de Henri Alexandre :

Je pense donc qu’il s’agit de la personne recherchée. Reste à savoir où il habitait en 1896. Il
avait 12 ans donc on a de grandes chances de le trouver chez ses parents. D’après sa fiche
matricule, au moment de son recrutement en 1906 sa famille vit au 25 Port Garaud. J’ai
regardé à cette adresse sur le recensement de 1896 et voici ce qu’on trouve :

En 1896, Henri Alexandre Laporte vit au 25 Port Garaud avec ses parents Raymond
Laporte et Henriette Laporte (Lapère selon fiche matricule). Vous n’êtes que 5 à avoir
trouvé la bonne réponse ! Parmi ceux qui avaient identifié Henri Alexandre, on m’a
proposé d’autres adresses : 43 rue Alsace Lorraine (j’ai regardé le recensement, et pas
de Laporte….), 2 rue Lapeyrouse (on y trouve une Delphine Laporte âgée de 64 ans
mais pas Henri ni ses parents).
b). Où et quand sont décédées ses épouses ?
Pour ceux qui étaient partis sur Pascal Laporte, juste pour info, sa première épouse Julienne
Augustine Gouron, est décédée le 23-04-1917 à Nantes et sa seconde épouse Marie Louise
Octavie Julienne Belliveau est enterrée à Nantes au côté de Pascal mais elle est décédée au
Croisic le 26-12-1979 (fichier INSEE). Cependant même pour ceux qui avaient trouvé ses
infos, pas de points car ce n’était pas le joueur toulousain.
Henri Alexandre Laporte est né, selon sa fiche matricule, le 02-03-1888. Voici son acte de
naissance :

On peut voir en mention marginale qu’il s’est marié le 02-12-1911 à Toulouse avec Marie
Louise Touron, puis il a divorcé et épousé le 12-06-1946 à Toulouse Eva Joséphine Segala.
En consultant l’acte du premier mariage, on apprend que Marie Louise Touron est née à
Toulouse le 03-04-1889 :

 

Voici son acte de naissance :

En mention marginale, on apprend que Marie Louise Touron est décédé à Toulouse le 22-
03-1975.
Sa deuxième épouse Eva Joséphine Segala est décédée le selon les fichiers INSEE le 05-
11-1982 à Mont de Marsan (40). Elle était née à Dernacueillette (11) le 10-05-1904. On
pouvait trouver son acte de naissance sur geneanet (pour les abonnés uniquement je pense).
Le voici :

Les mentions marginales précisent son mariage avec Henri Alexandre Laporte et son décès le
05-11-1982 à Mont de Marsan.

5). Georges Huggins :

a). Dans quelle ville se rend il en janvier 1910 ?

Dans la revue Rugby du 14-07-1917, on trouve l’article suivant :

Nous cherchons donc un certain Georges Huggins de nationalité anglaise. Dans le recensement de Toulouse de 1891, indexé sur FamilySearch, on trouve la famille suivante dans la rue Alsace-Lorraine :

 

On voit un certain Georges Williams Huggins né vers 1881 fils de Thomas Huggins et Gabrielle Jeanne Marie Gomez. Georges Huggins est né à Toulouse le 08-04-1881 :

 

Toujours dans FamilySearch, on pouvait trouver le document suivant 

Il s’agit de la liste des passager arrivés à New York le 31-01-1910. On y apprend que Georges William Huggins, docteur en médecine résidant à Toulouse (France) se rend à Philadelphie, à la Post Graduate School, Chesnut, Philadelphia.

b). Un de ses grands-pères obtint la médaille d’argent de 1ère classe de l’Académie des Science de Toulouse. Trouvez l’acte de naissance de ce grand-père.

Les parents de Georges Williams Huggins, Thomas Huggins et Gabrielle Jeanne Marie Gomez se sont mariés à Toulouse le 30-04-1879

On apprend que Thomas Huggins est né à Birmingham de Guillaume Huggins domicilié à Birmingham. Il serait donc étonnant qu’il ait reçu un prix à Toulouse. La mère du rugbyman, Jeanne Marie Gabrielle Geoffroy-Gomez est née à Miramont (Lot et Garonne) le 06-09-1857 de Geoffroy-Gomez, dentiste, et Françoise Delphine Penne. Une recherche sur Gallica avec les mots clés « geoffroy-gomez » et « dentiste » conduit au document suivant paru dans l’Annuaire de l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse (pour l’année académique 1872-1873) :

 

Reste à trouver son acte de naissance. Jeanne Marie Gabrielle Geoffroy-Gomez étant née à Miramont (Lot et Garonne) en 1857, c’est dans cette commune qu’on trouvait le mariage des grands-parents maternels de George William Huggins le 03-03-1856 :

    

On apprend que Geoffroy Gomez a été déposé à l’hospice des enfants abandonnés de Bordeaux le 15-05-1827. Voici son acte de naissance qu’il fallait chercher à Bordeaux parmi les enfants abandonnés le 16-05-1827 :

Joli parcours professionnel malgré des débuts difficiles !

6) Perrens :

a). Quel sont les revenus annuels de ses parents en 1907.

Dans le magazine L’Auto du 25-01-1908 on trouve un listing des joueurs toulousains (très
utile pour identifier de nombreux joueurs !) :

On apprend que le joueur Perrens du Stade toulousain se prénomme André et qu’il était
étudiant vétérinaire.

En cherchant sur Gallica, on pouvait trouver l’article suivant dans les Rapports et
Délibérations de Gironde (scéance du 21-08-1907):

Il s’agit de l’attribution d’une bourse d’étude à André Perrens à l’école vétérinaire de
Toulouse. On y apprend que ses parents avaient des revenus annuels de 3900 francs.

b). De quelle couleur était le cordon du bonnet du nourrisson trouvé en
1828 et dont le rugbyman est un descendant direct ?

Vu que la demande de bourse paraît dans les délibérations de Gironde, c’est dans ce
département qu’il fallait chercher sa fiche matricule que voici :

On apprend que André Alfred Louis Perrens est né le 31-03-1887 à Bordeaux de Jean Marie
Oscar et de Adelaïde Frêche. Sa fiche confirme qu’il était étudiant vétérinaire à Toulouse. J’ai
donc remonté son ascendance. Ses parents, Jean Marie Oscar et Adelaïde Frêche, se sont
mariés à Bordeaux le 13-12-1881 :

On y apprend que Adelaïde Zénolide Frêche est née à Bordeaux le 05-04-1858 de Dominique
Frêche et Françoise Léonarde. On trouve le mariage de ce couple à Bordeaux le 15-07-1857 :

On apprend que Françoise Léonarde est née à Pujo (Hautes-Pyrénées) le 03-11-1828 de
parents non nommés. Voici son acte de naissance :

On apprend que Françoise Léonard(e), la grand-mère maternelle de André Perrens, a
été abandonnée alors qu’elle avait environ trois jours. Son bonnet avait un cordon
rouge !

7). Serisé

 

a). Où et quand est-il décédé ?

Un certain Gaston Serisé fait partie de la liste de noms figurant sur le monument aux morts des joueurs du Stade Toulousain mort pour la France :

   

IMAGE 1

 

Sur le site de mémoire des hommes, on trouve sa fiche :

 

 

 

On y apprend que Jean Julien Gaston Serisé né le 04-07-1887 à Mesplède est Mort Pour La France le 24-07-1918 à l’hôpital militaire de Zeitenlick, Grèce.

 

Voici où se trouve ce lieu d’après le site :

http://84eri.canalblog.com/archives/2007/04/24/4728348.html:

 

 

Enfin voici sa fiche matricule qui confirme qu’il était bien à l’école vétérinaire de Toulouse :

 

 

 

 

b). Comment est décédé son père ? et son unique frère ?

 

D’après sa fiche matricule, Jean Jules Gaston Sérisé est né le 04-07-1887 à Mesplède de Jean François et Marie Nélace Prat. Ses parents étaient déjà décédés en 1904, année de sa mobilisation. Voici la fiche matricule de son père :

 

 

On voit que son père était instituteur. Une recherche sur Gallica avec les mots clés « serise » et « instituteur » donne accès à l’article suivant de l’Indépendant des Basses-Pyrénées du 07-09-1904 :

 

 

 

Cet article nous apprend que le père du rugbyman, Jean François Sérisé, est mort asphyxié avec du charbon. Il venait de perdre sa femme et l’année d’avant il avait perdu un de ses fils noyé dans la Gave. Même si les actes de naissance ne sont pas accessibles, voici les deux frères Sérisé dans les Tables Décennales :

 

 

On voit que le frère de Jean Jules Gaston se prénommait Jean Baptiste Charles. Un article de La Dépêche du 14-08-1903 décrit la noyade :

 

 

Donc le rugbyman a vu son frère se noyer sous ses yeux en 1903 et a perdu ses deux parents en 1904. Agé de 17 ans il aura pour tuteur son oncle Jean Sérisé d’Arthez (voir fiche matricule). En décembre 1905 il est élève-militaire. Il mourra pour la France en 1918 à l’âge de 31 ans… Triste destin pour cette famille…

 

8). Augustin Pujol :

 

a). Quelle profession exerce-t-il en 1936 ?

 

Dans le magazine L’Auto du 25-01-1908 on trouve un listing des joueurs toulousains (très utile pour identifier de nombreux joueurs !) :

 

 

 

On apprend que le joueur Pujol du Stade toulousain se prénomme Augustin. Une page lui est dédiée sur Wikipedia :

 

 

Voici sa caricature :

 

 

 

Selon Wikipedia, il est né le 10-05-1883 à Toulouse, ce qui permet d’aller chercher son acte de naissance :

 

 

On apprend qu’Augustin Louis Pujol est le fils de Sébastien Joseph Hilaire et Marguerite Zéna Maria Duhard. La mention marginale indique qu’il s’est marié en décembre 1912 avec Paule Bessou. Pour connaître son métier en 1936 j’ai cherché ses adresses successives sur sa fiche matricule :

 

 

 

On voit qu’en 1932 il s’installe 14 rue des Arts à Toulouse. Le voici sur le recensement de 1936 avec son épouse Paule Bessou et un des ses fils et sa belle-fille :

 

 

On voit qu’en 1936, Augustin Pujol était clerc de notaire chez Me Duga.

 

J’ai eu pas mal d’autres réponses que j’ai essayé de vérifier… On m’a dit qu’il était directeur de la Caisse d’Epargne de Castelnaudary. Cette information vient de l’article suivant paru le 26-01-1936 dans le JO :

 

 

Même s’il est vrai que Augustin Pujol est né avec les prénoms Augustin Louis, il se faisait appeler Augustin et non Louis. Je ne pense pas qu’il s’agisse de la bonne personne et je ne peux donc pas valider cette réponse.

 

On m’a encore dit qu’il était fabricant de pâtes alimentaires. C’est effectivement le métier qu’il avait en 1924 d’après sa fiche matricule :

 

 

Mais en 1936 il est bien clerc de notaire…

 

On m’a également dit que Augustin Pujol était commerçant dans les meubles. Cette info vient de la publicité suivante :

 

De plus l’article suivant paru en 1938 relie la Maison Pujol de la rue St-Antoine-du-T aux Pujols du 14 rue des Arts :

 

 

Même si je n’ai pas réussi à identifier les Pujols du magasin, le Pujol qui nous intéresse était bien clerc de notaire chez Me Duga qui exerçait au 10 rue Croix Baragnon, à 160m du 14 rue des arts où vivait Augustin Pujol.

 

b). Un de ces ancêtres s’est noyé dans la Garonne le jour de Noël 1810. Quels objets avait-il dans ses poches ?  

 

Augustin Louis Pujol est né le 10-05-1883 à Toulouse de Sébastien Joseph Hilaire et Marguerite Zéna Maria Duhard. Ses parents se sont mariés à Toulouse le 10-08-1871 :

 

 

On apprend que Marguerite Zéna Marie Duhard est née à Toulouse le 09-02-1854 de Mathieu Duhard et Claire Pierrette Marie Fonrouge qui demeurent à Toulouse. Mathieu Duhard est décédé à Toulouse le 07-01-1905:

 

 

Mathieu Duhard était âgé de 82 ans et originaire de La Magistère (Tarn et Garonne). Il y est donc né vers 1823. Ses parents sont Jean Duhard et Marguerite Jeanne Jaubert. J’ai cherché leur mariage à La Magistère et le voici le 05-11-1821:

 

 

 

 

On y apprend que le père de Marguerite Jeanne Jaubert est feu Louis Jaubert décédé noyé le 25-12-1810 comme constaté par l’acte dressé le 05-01-1811 dans la mairie du Passage d’Agen. Pour trouver l’acte de décès il faut donc aller sur le site des archives du Lot-et-Garonne. Le voici :

 

 

 

 

Cet acte nous apprend que Louis Jaubert avait dans ses poches : un écu de trois livres, une pièce d’un sol et une autre pièce de deux liards, une clef, une tabatière en corne ovale.

 

J’ai eu comme réponse qu’il avait : « un écu de 6 livres, un de trois livres et 21 gros sols plus un couteau jambette ». Ces infos viennent effectivement d’un homme noyé dans la Garonne :

 

 

 

Mais il ne s’agit pas de Louis Jaubert puisque ce noyé a été trouvé à Agen alors que l’acte de décès recherché se trouvait au Passage d’Agen.

 

9). Ramondou

 

a). Quel  était son surnom dans le monde du rugby ?

 

 

 

Sur le site :

https://www.liberation.fr/sports/2011/09/17/des-bleus-coinces-dans-l-ouverture_761822

on peut lire l’article suivant :

 

 

Louis Ramondou était donc surnommé le « Boulet Rouge ». Cependant, On l’appelait aussi « le coq de Bonnefoy » comme le dit le Miroir des Sports du 08/12/1931 :

Les deux surnoms ont donc indifféremment été comptés comme juste.

 

 

b). Un de ces ancêtres était meunier en Haute-Garonne, de qui s’agit-il et dans quelles communes a-t-il vécu ?

 

Sur le recensement de Toulouse de 1891, on trouve un Louis Ramondou Faubourg Bonnefoy :

Louis Ramondou est le fils d’un quincailler, donc bien placé pour devenir fabricant de poignées de cercueil. De plus il habite le faubourg Bonnefoy qui lui a donné son surnom du « Coq de Bonnefoy ». Il s’agit donc du rugbyman. Il est le fils de Pierre et Jeanne Ramondou et est né vers 1887. Voici son acte de naissance :

Louis Gaston Ramondou est né le 15-05-1887 à Toulouse de Pierre Justin né vers 1852 et Jeanne Casimir Marguerite née vers 1857. Pour trouver le meunier, il fallait s’intéresser à sa mère, Jeanne Casimir Marguerite qui est née à Toulouse le 22-12-1857 :

Jeanne Casimir Marguerite est la fille de Pierre Marguerite dit Cazimir et Marie Amans dont on trouve le mariage à Toulouse le 17-12-1857 :

On apprend que Pierre Marguerite est né le 03-02-1836 à Toulouse de Pierre Marguerite et Marie Anne Ambialet. D’après Geneanet, Pierre Marguerite et Marie Anne Ambialet se sont mariés à Pechbonnieu le 15-01-1828. Voici l’acte de mariage :

 

On apprend que Marie Anne Ambialet est née à Beaupuy le 10-08-1807 de Raimond Ambialet, meunier, et de Raimonde Déant demeurant à Pechbonnieu. Voici son acte de naissance :

L’ancêtre meunier de Louis Gaston Ramondou est donc son Sosa 26, Raimond Ambialet. Il s’agit maintenat de savoir où il a vécu. Attention la question n’était pas de asvoir dans quelles communes il avait été meunier. Mais de retracer toutes les communes dans lesquelles il a vécu. On sait déjà qu’il a vécu à Beaupuy où est né sa fille, et à Pechbonnieu où il vit lors du mariage de sa fille. Retraçons son parcours. D’abord son baptême… Il a eu lieu dans la paroisse de Saint-Martial-Tolosan, qui avant la révolution regroupait les communes de Montrabé, Beaupuy et Mondouzil :

Raimond Ambialet est né le 26-08-1772 de Arnaud Ambialet, charpentier, et Petronille Sadoul. Il n’est pas né le 26-04-1772 à Mondouzil comme on me l’a dit… Il se marie à Montrabé avec Raimonde Déant en 1793 :

Notez qu’il était charpentier au moment de son mariage. Le couple aura plusieurs enfants à Montrabé. Antoine naît le 23-01-1796 :

 

Jeanne naît le 05-08-1798 :

Antoine est décédé à Montrabé le 05-11-1800 :

Ensuite le couple s’installe à Beaupuy et c’est à partir de ce moment que Raimond Ambialet est meunier. On trouve à Beaupuy la naissance d’un fils Pierre le 26-04-1804 :

On y trouve aussi le décès de Jeanne le 09-12-1803 :

 

Suivent la naissance de Marianne le 10-08-1807 (l’ancêtre direct de Louis Ramondou) et la naissance de Jacques le 16-07-1812 :

Le 20-01-1818 on trouve la naissance d’une fille Jeanne à Mondouzil :

En 1820 on le trouve comme témoin lors de la naissance d’un enfant à Mondouzil :

Il est précisé qu’il habitait à Mondouzil.

En 1828 lors du mariage de leur fille Marie Anne avec Pierre Marguerite, le couple Raimond Ambialet-Raimonde Déant vit à Pechbonnieu. C’est aussi le cas lors du mariage de leur fils Pierre avec Jeanne Capelle en 1829. Lors du remariage de Marie Anne (suite au décès de Pierre Marguerite) avec Louis Mignonnac le 02-06-1843 à Toulouse le couple Raimond Ambialet-Raimonde Déant vit à « Bruyères » :

 

 

Notez que pour la naissance de Marie Anne Ambialet il est marqué qu’elle est née à Beaupuy, Tarn et Garonne alors que c’est dans la Haute-Garonne ! D’après ce mariage, Raimond Ambialet et Raimonde Déant vivent à Bruyères. En fait il s’agit de la commune de Bruguières. C’est la qu’on peut trouver l’acte de décès de Raimonde Déant le 18/07/1843 :

 

 

Par contre on n’y trouve pas celui de Raimond qui va habiter chez son fils Pierre, aussi meunier et son épouse Jeanne Capelle à St-Loup-Cammas. Voici le recensement de cette commune de 1846 :

Le 04-11-1847 lors du mariage à Toulouse de sa fille Jeanne née à Mondouzil en 1818, Raymond Ambialet vit toujours à St Loup :

 

Il est encore présent sur le recensement de St Loup de 1851 :

 

Il est décédé à St-Loup-Cammas le 30-04-1854 à l’âge de 82 ans :

 

L’ancêtre meunier de Louis Gaston Ramondou est donc son Sosa 26, Raimond Ambialet. Il a vécu successivement à Saint-Martial-Tolosan (baptême 1772), Montrabé (mariage 1793, enfants jusqu’en 1800), Beaupuy (enfants de 1803 à 1812), Mondouzil (enfant 1818, témoin 1820), Pechbonnieu (mariage fille et fils 1828-1829), Bruguières (remariage fille, décès épouse 1843), St-Loup-Cammas (recensement, mariage fille, décès 1846-1854).

 

On m’a aussi dit qu’il avait vécu à Toulouse mais je n’ai pas vu la preuve de cela…

 

D’autre part, on m’a proposé comme ancêtre meunier Jacques Ramondou de Montgiscard. J’ai essayé de voir s’il était l’ancêtre de Louis Ramondou. Voici sa fiche matricule :

 

 

Il est né le 03-05-1842 à Montgiscard de Pierre et Marguerite Roques. Or le père du rugbyman Louis Ramondou est Pierre Justin Ramondou né à Toulouse de 26-11-1852 de Pierre Ramondou originaire de Castelmaurou et Jeanne Marie Cesarine Tandou. Jacques Ramondou n’est donc pas un ancêtre du rugbyman…

10). Fabreyat

 

a). Où et quand est-il décédé ?

 

Dans la revue Rugby du 02-06-1917, voici ce que l’on peut lire :

 

 

On voit que Fabreyat s’appelle en fait Fabregat, qu’il est docteur et qu’il a été décoré de la Légion d’honneur. Une visite sur le site de la Base Leonore permet de trouver son dossier de la Légion d’Honneur parmi lequel se trouve un extrait de son acte de décès :

 

 

Le rugbyman Fabreyat s’appelle Auguste Célestin Marie Fabregat et il est décédé le 30-04-1947 à Béziers.

 

b). Quel est son lien de parenté avec Auguste Frabegat qui fut maire de Béziers de 1848 à 1855 et de 1858 à 1865 ?

 

Juste pour illustrer les réponses voici à quoi ressemblait le maire Auguste Fabregat :

 

 

Cherchons d’abord l’ascendance de ce maire de Béziers. Une recherche sur Google conduit à la page suivante :

 

 

Cette page nous apprend que Auguste Fabregat est né en 1804 et décédé en 1879. J’ai cherché son acte de décès à Béziers en 1879. Le voici en date du 30-04-1879 :

 

 

On apprend que Louis Augustin Toussaint Fabregat âgé de 74 ans est né à Béziers. J’ai cherché son acte de naissance que voici en date du 14 brumaire an XIII (05-11-1804) :

Le maire Louis Augustin Toussaint Fabregat dit Auguste est le fils de Louis Barthélémy Mathieu Fabregat et Marie Claire Sophie Elisabeth Bessière.

 

Intéressons nous maintenant à Auguste Fabregat joueur de rugby au Stade Toulousain. D’après son dossier de Légionnaire, Auguste Célestin Marie Fabregat est né le 12-04-1878 à Colombiers (Hérault) de Aldebert Fabregat et Marie Claire Pasturel qui se sont mariés à Colombiers le 01-02-1873 à Colombiers :

 

 

Marie Mathieu Aldebert Fabregat est né le 30-06-1822 à Béziers de Pierre Mathieu Fabregat et Marie Marguerite Adeline Gailhac qui se sont mariés à Béziers le 10-09-1821 :

 

 

Pierre Mathieu Fabregat est né à Béziers le 21-08-1794 de Louis Barthélémy Mathieu Fabregat et Marie Claire Elisabeth Sophie Bessière. On retrouve les ascendants du maire de Béziers.

 

Voici le lien de parenté :

 

 

Louis Augustin Toussaint dit Auguste Fabrégat, maire de Béziers, est le grand-oncle de Auguste Célestin Marie Fabregat, rugbyman du Stade Toulousain.

11). Alfred Mayssonnié

 

a). Quand est-il décédé ?

Une page wikipedia lui est dédiée :

 

On apprend que Xavier Adrien Alfred Mayssonnié est décédé le 06-09-1914 à Osches. Dans le site Mémoire des Hommes, on voit qu’il est effectivement Mort pour la France :

 

Son décès a été retranscrit à Toulouse le 24-05-1916. Voici cet acte :

 

 

Xavier Adrien Alfred Dominique Mayssonnié est bien décédé le 06-09-1914.

 

 

b). Qui est son grand-père maternel ? (nom, prénoms, date et lieu de naissance)

D’après son acte de décès (rectificatif en fin d’acte) et sa fiche matricule ci-dessous, Xavier Adrien Alfred Dominique Mayssonnié est le fils de François Ferdinand Victor Mayssonnié et Marie Cécile Delzers :

 

François Ferdinand Victor Mayssonnié et Marie Cécile Delzers se sont mariés le 03-05-1883 à Lavernose-Lacasse :

 

 

 

Marie Cécile Delzers  est née à Lavernose le 24-10-1861 de Emmanuel Elizabeth Charles et Jeanne Bertrande Ferrand. Ce couple a eu plusieurs enfants à Lavernose (en 1853, 1858, 1861) mais le mariage n’y est pas même si on trouve les publications de mariage en août 1852 :

 

 

Pour en savoir plus sur l’ascendance de Emmanuel Elizabeth Charles Delzers on pouvait chercher son décès à Lavernose. Il était âgé de 60 ans en 1883 au moment du mariage de sa fille. On trouve son décès le 15-04-1886 à Lavernose :

 

 

On apprend que Elisabeth Emmanuel Jacques Guillaume Charles dit Delzers est natif de Muret et qu’il avait 73 ans. (Il devait donc en avoir 70 et non 60 lors du mariage de sa fille !). Il est donc né probablement vers 1813. En regardant dans la commune de Muret on pouvait trouver l’acte de naissance suivant le 05-12-1813 :

 

 

Elisabeth Emmanuel Jacques Guillaume Charles est né le 05-12-1813 à Muret de parents inconnus.

12). Robert

 

a). Quels sont ses prénoms ? 

La presse cite rarement ce joueur, et toujours sans son prénom. Cependant on trouve la mention suivante :

On apprend que Robert est Vétérinaire aide-major. Or voici les étudiants de l’école vétérinaire de Toulouse en 1909 :

 

 

On y retrouve différents joueurs du Stade Toulousain dont un certain Emile Jean Baptiste Robert des Basses Pyrénées. J’ai cherché sa fiche matricule dans les Pyrénées Atlantiques. La voici :

 

Emile Jean Baptiste Robert est né à Navarrenx (64) le 19-11-1885 :

 

IMAGE 4

 

Ses prénoms sont Emile Jean Baptiste Rémy. Seuls 7 d’entre vous on identifié le bon joueur. Beaucoup m’ont donné comme réponse son frère Charles Isidore Marie Robert. Je ne pense pas que cela soit la bonne réponse. Sa fiche matricule ne le situe jamais à Toulouse et il n’a pas fait d’études vétérinaires. Je ne peux donc pas valider cette réponse.

 

On m’a aussi proposé Etienne Louis Robert et son frère Célestin Henri Robert. Etienne est décédé en 1913 de suite de blessures de guerre. Or il n’y a pas de Robert sur le monument aux morts des membres du stade toulousain. Donc je ne pense pas que cela soit lui. Quant à Célestin, sa fiche matricule dit qu’il a les cheveux blond foncés ce qui ne semble pas être la couleur de ses cheveux sur la photo de l’équipe.  

 

 

b). Deux frères de Sauvejunte sont Morts pour la France. Donnez leurs noms, prénoms, date et lieu de naissance et démontrez leur lien de parenté avec le rugbyman Robert.

 

Une recherche dans mémoire des hommes avec le nom Sauvejunte donne deux résultats : Charles Joseph Emile Sauvejunte et Rémy Joseph Lucien de Sauvejunte nés respectivement 12-08-1893 et le 18-10-1894 à Castetbon :

 

 

 

La consultation de leurs actes de naissance montre qu’ils sont les fils de Pierre de Sauvejunte et Zélie Dedoncker :

 

 

 

 

Le rugbyman Emile Jean Baptiste Robert est né à Navarrenx (64) de Isidore Robert et Marie Dedoncker. Leur parenté se fait donc probablement via Zélie et Marie Dedoncker. J’ai essayé d’en savoir plus en cherchant leurs actes de mariage. Marie Dedoncker épouse Isidore Robert à Navarrenx le 17-09-1883 :

 

 

 

 

Marie Dedoncker épouse d’Isidore Robert est née de Charles Dedoncker et Marie Cazalis.

 

J’ai ensuite cherché le mariage de Zélie Dedoncker avec Pierre de Sauvejunte. Je ne l’ai pas trouvé dans les TD de Castetbon, par contre on trouve la naissance d’une sœur des deux frères, Jeanne Marie Rose de Lavie Sauvejunte le 21-09-1890 :

 

 

 

Dans cet acte il est indiqué que Zélie Dedoncker est domiciliée à Lagor. Peut être est-ce là que la mariage a eu lieu. Si on regarde les TD de cette commune, on trouve le mariage en date du 29-03-1888 :

 

 

Par contre je n’ai personnellement pas trouvé l’acte de ce mariage sur le site des archives. Heureusement une recherche sur Google permet de trouver l’Association mémoire du canton de Lagor et de la vallée de Làa (MCLVL) qui a relevé les actes du canton de Lagor (http://www.mclvl.fr/communes/canton-de-lagor/lagor). Une recherche sur ce site permet de trouver les informations suivantes (gratuitement et sans inscription !! MERCI !!):

 

 

 

Donc (Marie) Zélie est née de Charles Dedoncker et Marie Cazalis comme Marie Dedoncker épouse d’Isidore Robert. Les deux frères morts pour la France, fils de Zélie Dedoncker sont donc les cousins germains du rugbyman Robert, fils de Marie Dedoncker la sœur de Zélie.

 

13). Adrien Bouey

 

a). Où et quand est-il décédé ?

 

Dans la revue Rugby du 25-08-1917 on trouve l’article suivant :

 

Le prénom de Bouey est donc Adrien. Il a joué à Toulouse et à Tarbes. J’ai donc cherché sa fiche matricule dans la Haute-Garonne et dans le Tarn et Garonne. On la trouve dans le Tarn et Garonne :

 

Il s’agit bien de la bonne personne puis que sa fiche montre la citation mentionnée par la Revue Rugby :

 

 

Pour savoir où et quand il est décédé, j’ai cherché son acte de naissance pour voir si elle comportait une mention marginale. D’après sa fiche matricule, Adrien Bouey est né à Montauban le 28-11-1886. Voici son acte de naissance :

 

 

La mention marginale indique que Adrien Jean Louis Henri Bouey est décédé à Rabat, Maroc le 28-11-1947. L’information sur son décès pouvait aussi être trouvée dans son dossier de Chevalier de la Légion d’Honneur sur la base Leonore.

 

b). Quel travail exerçait-il en décembre 1929 et où l’effectuait-il ?

 

La réponse se trouve dans son dossier de Chevalier de la Légion d’Honneur sur la base Leonore :

En décembre 1929, il était économe dans un service pénitentiaire à Kourigha près d’Oued-Zem, au Maroc. La réponse Lieutenant d’administration dans les troupes du Maroc est bonne aussi.

14). Moulines

 

a). De qui s’agit-il et quand est-il décédé ?

Voici un article de la revue Rugby du 11-05-1918 :

 

 

 

On apprend la mort pour la France de Pol Moulines qui jouait au Stade Toulousain en 1912-1914. Mais pas en 1908 donc ce n’est pas le joueur présent sur la photo. Par contre on apprend qu’un de ses frères, André, était ¾ au Stade Toulousain, et était déjà mort pour la France. C’est André qui apparaît sur l’équipe de 1908 (il est d’ailleurs précisé qu’il était ¾). Voici sa fiche sur le site Mémoire des Hommes :

 

Voici son acte de naissance :

André Dominique Moulines est né à Castres le 28-06-1883 de Alexis Etienne Victor Moulines et Louise Marguerite Brocas. Il est mort pour la France le 11-02-1917.

b). En 1918, Mlle Moulines reçoit une lettre du Lieutenant Lecreux. Qui sont Mlle Moulines et le lieutenant Lecreux (nom, prénoms, date et lieu de naissance) et que raconte la lettre ?

 

Voici un article sur les frères Moulines paru le 25-07-1918 dans La Guerre Aérienne Illustrée (Gallica) :

 

Et voici la lettre du Lieutenant Lecreux à Mlle Moulines :

 

 

Mlle Moulines est la sœur d’André et Paul Moulines. D’après Geneanet, il s’agit de Lucienne Louise Moulines, la fille aînée de la famille Moulines et qui suite au décès de leurs parents a élevé la fratrie. Elle est née le 16-05-1882 à Firminy (Loire). Voici son acte de naissance :

 

 

 

 

 

Le Lieutenant Lecreux était le camarade mitrailleur qui se trouvait dans l’avion de Paul Moulines au moment du fatal accident dans lequel ce dernier perdit la vie. Pour l’identifier, j’ai d’abord cherché la fiche matricule de Paul Moulines. D’après sa fiche sur Mémoire des Hommes, il a été recruté à Foix (Ariège) :

 

 

Voici sa fiche matricule :

 

On voit que Paul Lucien Moulines était dans l’aviation Escadrille C11 au moment de son décès. On le trouve également dans le personnel aéronautique sur le site Mémoire des Hommes :

 

 

 

Une recherche similaire avec le nom Lecreux donne trois résultats dans le personnel de l’aéronautique :

 

 

 

Le premier est trop âgé. J’ai consulté les fiches matricules du second et du troisième. Seul le second est Lieutenant. Voici sa fiche matricule (recrutement à Vesoul Classe 1913 #448) :

 

 

 

 

On voit que le jour du décès de Paul Lucien Moulines, le 26-03-1918, Jean Marie François Lecreux a été fait prisonnier en Allemagne (d’où il écrit sa lettre). Il s’agit donc de la bonne personne. D’après sa fiche il est né le 18-06-1893 à Souzy dans le Rhône. Dans sa lettre il raconte les circonstances de la mort de Paul Moulines.

15). Séverat

 

  1. a) De qui s’agit-il (nom, prénoms, date et lieu de naissance) et quel métier exerce-t-il en 1925 ?

 

Voici un article paru dans « Le Miroir des Sports » du 11-11-1925 qui raconte ce que sont devenus certains grands joueurs :

 

 

On apprend que Séverat est chef de service dans une banque. Cependant, La Revue du Touring Club de France de 1925 lui donne comme profession agent général d’assurance :

 

 

J’ai donc accepté les deux réponses.

 

Pour l’identifier, j’ai regardé les fiches matricules des Severat de Haute-Garonne. Voici celle de Marie Joseph Séverat employé du Crédit Lyonnais :

 

 

 

Marie Joseph Séverat est né le 30-01-1885 à Auribail de Jean et Rose Durand. Voici son acte de naissance :

 

 

 

b). Quel est le montant de la pension de retraite que touche son père à partir du 06-09-1905 ?

 

On apprend dans l’acte de naissance de Marie Joseph Séverat que son père est Jean Séverat né vers 1856 et qu’il était gendarme. En cherchant sur Gallica avec les mots clés « séverat » et « gendarme » on trouve le document suivant dans le JO du 14-01-1906 :

 

 

 

 

On voit que Jean Séverat le père du rugbyman jouissait d’une pension de retraite de 1010 francs.

 

 

 

 

Correction terminée…Juliette va nous transmettre le classement des participants ainsi que la liste des gagnants

L’infanticide ( la solution)

Un grand Merci à Anne pour cette énigme dont voici la solution.

 

Ce célèbre avocat, ancien ministre, député de Paris, a défendu des criminels non moins célèbres dont le personnage principal de cette énigme. 1. Qui est cet illustre avocat? Donnez ses noms, prénoms, date et lieu de naissance (1 pt). – Xavier, Étienne, Eugène de Moro-Giafferri dit Vincent de Moro-Giafferri est né le 6 juin 1878 à Paris et mort le 22 novembre 1956 au Mans.

2. Quelles personnes célèbres a-t-il défendues (1 pt par personne)?

– Eugène Dieudonné, anarchiste accusé à tort de faire partie de la Bande à Bonno,

– Charles Humbert, arrêté pour intelligence avec l’ennemi suit e à des versement s de fonds douteux pour essayer de sauver ‘’Le Journal’’. – Joseph Caillaux, accusé de trahison pendant la guerre et de complot contre ls sûreté de l’État et « d’intelligence avec l’ennemi ». (participation de plaidoyer) – Arlette Stavisky, épouse d’Alexandre Stavisky

– Henri Désiré Landru (1869-1922) tueur en série surnommé « le Barbe-Bleue de Gambais» accusé d’avoir fait disparaitre dix femmes et le fils de l’une d’entre-elles

– Madame Bassarabo dite Héra Mirtel de son vrai nom Marie Louise Victoire Grouès (1868-1931), femme de lettres et militante féministe française, célèbre pour l’assassinat de son mari, Georges Bassarabo, dont le cadavre avait été expédié dans une « malle sanglante » de Paris à Nancy, par chemin de fer. – Guillaume Seznec, accusé de la disparition du conseiller général Pierre Quémeneur,

– Jeanne Weiler https://criminocorpus.org/media/filer_public/15/b9/15b9055c-8327-4904-b35d2dd8396de7a0/bilipo_detective_1929_0054.pdf

– Lucien Sampaix de l’Humanité (au côté de Paul Vienney, avocat de l’Humanité)

– Henri Rochefort, journaliste et homme politique aux options politiques radicales, surnommé ‘’l’homme aux 20 duels et 30 procès’’. Plusieurs condamnations dont une au bagne de Nouméa.

– Herschel Grynszpan qui, le 7 novembre 1938 a abattu Ernst Von Rath, conseiller de l’ambassade d’Allemagne. – Eugène Weidmann (1908-1939), tueur en série allemand – Marie Destouches, accusée d’avoir tué son amant.

Une de ces personnes a été jugée à Toulouse à la fin des années 1920 pour infanticide. – Donnez ses noms, prénoms, date et lieu de naissance, date et lieu de décès (1 pt).

• Pierre Marie Raymond de Crouzet Rayssac né le 29 mars 1895 à Carpentras et décédé à Toulouse le 2 décembre 1982

Lors du procès, de nombreuses personnes ont témoigné.

3. Nommez les trois experts et leur titres respectifs (1 pt par personne).

Le docteur Dedieu-Anglade, premier expert, directeur de l’asile psychiatrique de Château-Picon

Le docteur Euzières, second expert, doyen de la Faculté de médecine de Montpellier Le docteur Charles Perrens,

le troisième expert, professeur agrégé à la Faculté de médecine de Bordeaux

4. a) Quelle sera la sentence du meurtrier?

• Il sera condamné à 10 ans de travaux forcés. Il devra verser également 20 sous de dommages et intérêts à la mère du bébé noyé (ou 1 franc si on se fie au titre de l’article).

b) Dans quels lieux ira-t-il purger sa peine? (1 pt)

• Il est passé par la maison centrale de Fontevrault pour aller ensuite à la citadelle de SaintMartin-de-Ré, un ouvrage militaire édifié en 1690 afin de protéger l’île de Ré et transformé en dépôt pour le regroupement des prisonniers destinés à être envoyés aux bagnes, unique point de regroupement des condamnés aux travaux forcés, avant leur départ par bateau vers le bagne de la Guyane française ou celui de Nouvelle-Calédonie.
Pierre de Rayssac partit sur le Martinière vers Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane française. Ensuite il fut dirigé vers les Îles du Salut (Cayenne).

 

c) Quel est son travail pendant sa sentence? (1 pt) • Pierre de Crouzet de Rayssac est comptable à la pharmacie des Hôpitaux à l’île Royale.

 

Combien l’assassin avait-il de frères et sœurs? 5. Donnez pour chacun/chacune les nom, prénoms, date et lieu de naissance (1 pt par personne)

Pierre de Crouzet de Rayssac a 2 frères et 3 sœurs.

• Arnaud Marie Joseph Achille né le 2 août 1888 à Carpentras

• Louis Marie Gabriel né le 7 août 1890 à Saint-Montant (Ardèche) – Mort pour la France

• Marie Charlotte Emmanuelle née le 15 décembre 1892 à Carpentras (Vaucluse)

• Germaine Marie Élizabeth de Crouzet de Rayssac, née le 6 janvier 1898 à Avignonet-Lauragais

• Odette Blanche Marie Louise de Crouzet de Rayssac née le 3 juin 1902 à Avignonet-Lauragais et décédée le 19 septembre de la même année.

Au moins deux parents en ligne directe de l’assassin étaient Chevalier de Saint-Louis. En fait 3 parents en ligne directe ont été Chevalier de Saint-Louis. 7. Donnez leur nom, prénoms, date et lieu de naissance, Sosa (1 pt). • Joseph Arnaud de CROUZET de RAYSSAC né le 17 mars 1754 à St-Félix-Lauragais Sosa no 8

• Anne Pierre François Auguste DUPAU né le 03/05/1783 à Carbonne (31). Sosa no 10.

• Amédée Elzéar Félicien de BERNARDI né le 12/04/1788 à Monieux (84) Sosa no 12

Au Moyen-Âge, un drame se déroula dans la ville où vécut le meurtrier. 8. Que s’est-il passé et en quelle année? (1 ½ pt)

• La ville est connue pour le massacre des inquisiteurs du catharisme. Le 28 mai 1242, le tribunal de l’Inquisition, dirigé par Guillaume Arnaud et Étienne de Saint-Thibéry se tenait dans la ville. Plusieurs hommes, menés par Pierre Roger de Mirepoix, chef militaire de Montségur, et aidés par des gens d’Avignonet, massacrent pendant leur sommeil les inquisiteurs et leur suite, à coups de hache, faisant ainsi onze victimes.

En novembre 1919, on y a inauguré deux monuments (1 pt). Quelques années plus tard, on a entouré d’une grille l’un des monuments (2 pts).

9. a) Qui a réalisé les travaux et à quel coût?

• L’artisan qui a réalisé la grille entourant le monument aux morts est Barlam, André Louis né en 1873; les travaux ont coûté 3948 francs (dont 3528 francs à l’artisan et 420 francs payés par la ville)

b) Que s’est-il passé pour l’artisan le 15 mars 1922? (2 pts).

• Le 15 mars 1922, André Barlam a vu son divorce d’avec Marie Antoinette Lassalle prononcé par le juge. Ils s’étaient mariés le 20 octobre 1897.

En août 1920, une personne de cette ville a reçu une médaille d’honneur en vermeil (2 pts) 10. Donnez ses noms, date et lieu de naissance (1 pt).

• Il s’agit de Gilles (ou Jules) Abribat né le 24 novembre 1838 à Montesquieu-Volvestre

11. Dites pourquoi cette personne a reçu une médaille (1 pt).

Gilles Abribat a reçu cette médaille pour ses 60 ans de services chez les de Crouzet de Rayssac.

La deuxième personne médaillée fut Anne Fontès née à Avignonet le 13 juillet 1857; mais elle reçut une médaille d’honneur en argent. Cette réponse ne compte pas car il était demandé une médaille d’honneur en vermeil.

 

Dans cette ville, la première école laïque de filles fut très mal accueillie. 12. a) Donnez la date de son ouverture.

• L’école a ouvert le 1er décembre 1881.

b) Donnez le nom de la première institutrice qui y fut nommée; pour quelles raisons et à quelle date en est-elle partie?

• Il s’agit de Mademoiselle Barthélémy et elle en est partie aux vacances de fin d’année 1882 pour se marier après avoir obtenu sa mutation à Toulouse.

Les Bois de la justice ( la solution )

Les Bois de la Justice

 

                       

 Toulouse : la foule et Deibler au palais de justice

 

Question 1 : En quelle année a été prise cette photographie et par qui ? 1 pt par réponse è 2pt maxi

Cette photo a été prise en MAI 1901 par EUGENE TRUTAT (1840-1910).

https://www.flickr.com/photos/museumdetoulouse/5933719014

 

 

Charles Louis Eugène Trutat est né le 25 août 1840 à Vernon, EURE et mort le 6 août 1910 à Foix, ARIEGE, il est photographe, pyrénéiste, géologue et naturaliste français. Il fut directeur du muséum d’histoire naturelle de Toulouse

 

Question 2 : Qui est ce fameux Deibler ? D’où vient-il et quel objet particulier apporte-t-il dans ses bagages ? 1 pt par réponse è 3pt maxi

 

Anatole Deibler était « l’exécuteur des hautes oeuvres », le terme officiel, autrement dit le bourreau qui actionnait la guillotine. Il habitait Paris, et se déplaçait avec ces aides, la guillotine

et l’échafaud (« les bois de justice »), dans toute la France, là où une exécution devait avoir lieu.

Il a pris la succession de son père, Louis Deibler, en janvier 1899.

 

 

Question 3 : Qui est la personne pour qui Deibler se déplace à Toulouse et de quoi est-il accusé ? 1 pt par réponse è 2pt maxi

 

Il s’agit de Jean Allières qui est accusé de parricide sur la personne de sa mère.

 

Question 4 : Quelles sont les deux blessures infligées à la victime ? 1 pt par réponse è 2pt maxi

 

D’après la Presse, il lui porta cinq coups d’une hache dans la tête, sur la région temporale, et lui broya les côtes en faisant pression de ses genoux.

 

Durant le procès, le médecin légiste parle de 7 blessures au crâne et de 6 côtes broyées. Il parle également d’un amaigrissement excessif, d’un gros intestin atrophié et un estomac anormalement rétréci ce qui l’amène à conclure de plus qu’elle mourrait de faim depuis longtemps déjà.

 

 

Question 5 : Comment s’appelle l’avocat de l’accusé ? 1 pt Et que plaide-t-il dans cette affaire afin de tenter d’atténuer la condamnation ? 3 pt è 4 pt maxi

 

L’avocat s’appelle Maître Louis Marie Joseph Clément Ebelot. D’après le Petit Journal du 11 Février 1901, Maître Louis Ebelot insiste particulièrement sur les actes d’incohérence constatés chez Jean Allières, sur ses tares ataviques, sur sa dégénérescence, pour conclure, sinon à son entière irresponsabilité, du moins à une très large atténuation de cette responsabilité.

 

 

 

Question 6 : Quelle est la date du jugement de la Cour d’Assises de Toulouse dans cette affaire 1 pt et quels sont les deux recours déposés par l’accusé ? 2 pt par recours è 5 pt maxi

 

Un article de la Dépêche daté du 02 Mai 1901 retrace toute l’affaire : https://rosalis.bibliotheque.toulouse.fr/ark:/12148/bpt6k4116410x/f3.item.r=ALLIERES.zoom

 

Le jugement est daté du 10 Février 1901. Jean Allières s’est pourvu en Cassation le 13 Février 1901 (pourvoi rejeté le 28 Mars) et a déposé un recours en Grâce Présidentielle rejeté le 22 Avril 1901.

 

 

Question 7 : A combien se montent les frais de procédure auxquels l’accusé est condamné ? 2 pts

 

Les frais de procédure se montent à 279,26 Francs, comme indiqué dans le compte rendu de jugement :

 

 

 

Plusieurs d’entre vous ont mentionné le fait que les comptes rendus d’audience ou de jugement, ainsi que les registres d’écrous pour une affaire criminelle jugée en 1901 ne sont consultables qu’en salle de lecture.

 

Cependant, il existe un forum sur lequel nous pouvons retrouver diverses affaires concernant les condamnés à mort par guillotine : http://guillotine.1fr1.net. Le compte rendu de jugement de Jean Allières a été numérisé et est disponible à l’adresse suivante : http://guillotine.1fr1.net/t1427p25-jean-allieres-guillotine-a-toulouse-1901

 

En voici le détail : (le montant des frais de justice est en haut de la quatrième page)

 

   

 

 

Question 8 : Notre accusé a prévenu un voisin, parent de la victime dès le drame survenu. Qui est ce voisin ? 5 pts

 

D’après le journal La croix du 29/11/1900, il s’agit d’un certain Germain qui habite de l’autre côté de la route :

 

D’après le recensement de 1896 il s’agit de Germain Coutié qui habite effectivement en face de la maison d’Allières :

 

 

 

Question 9 : Quel est le lien de parenté du voisin avec la victime ? 3 pts

 

Il y avait deux moyens de retrouver un lien de parenté, soit par la femme de Germain Coutié, Jeanne Carcy :

 

 

Soit par l’oncle du mari de la victime :

 

 

Question 10 : Un deuxième parent est mentionné sur l’acte de décès de la victime. Qui est-il et quel est son lien de parenté avec l’accusé ? 2 pts

 

Il s’agit de Jean Marie Louis Allières :

 

Il est né le né le 11 octobre 1866 à Labarthe-sur-Lèze :

 

Il n’est autre que le fils de Pierre Allières, frère du mari de la victime, et de et Marguerite Bergeaud. Dans l’acte de décès de Pierre Allières, il est de plus mentionné leurs grands parents communs, Louis Allières et Guitterie Carcy :

 

 

Il est donc le cousin germain de Jean Allières.

 

Question 11 : Où et à quelle heure la sentence est-elle mise à exécution ? 2 pts

 

Divers articles de presse mentionnent 04h35 du matin

 

 

Cependant, l’acte de décès repris dans la presse du 04 Mai mentionne 04h30

 

 

Voici l’extrait de l’acte de décès :

 

 

Jean Allières est donc décédé Place du Port Garaud à 04h30 du matin.

 

Question 12 : Combien le père de l’accusé a-t-il eu d’enfants ? 2 pts

 

Dans l’acte de mariage de Jean Pierre Allières et Madeleine Gay daté du 05 Février 1871, il est mentionné que Jean Pierre Allières est « veuf, sans enfants en premières noces de Carrière Jacquette » :

 

 

En épluchant les tables décennales et les registres à partir de cette date, on ne trouve aucune trace d’un autre enfant de Jean Allières et Madeleine Gay autre que Jean Allières, notre accusé. Cependant, être veuf sans enfant en premières noces ne veut absolument pas dire qu’il n’en a pas eu avec Jacquette Carrière !

 

Jean Allières et Jacquette Carrière se sont mariés le 10 Mai 1846 à Labarthe :

 

 

En recherchant à partir de cette date, on ne retrouve aucune trace d’un enfant de ce couple sur la commune de Labarthe.

 

En recherchant els actes de naissance et décès de Jacquette, on se rend compte qu’elle est née et décédée dans la commune de Clermont :

 

 

Il est donc fort probable que le couple, s’étant marié dans la commune de Labarthe, vivait en fait à Clermont. Et en effet, en recherchant dans les registres de Clermont, on trouve bien trace d’une fille, Marie, née le 01 Mars 1847 :

 

 

Qui est décédée le 26 Novembre 1861 à Clermont :

 

 

Jean Allières, le père de notre homme a donc eu deux enfants.

 

Question 13 : Retrouvez l’acte de Mariage des Sosa 4 & 5 de l’accusé 1 pt

 

Les Sosas 4 & 5 de Jean Allières sont Jean Joseph Louis Allières et Guitterie Carcy, ils se sont mariés le 11 Février 1816 à Labarthe (page 88/99 du registre d’état civil) :

 

 

Question 14 : Pour quelle raison l’accusé a-t-il été dispensé de service militaire ? 2 pts

 

En recherchant son registre des matricules, on découvre qu’il a été dispensé car il était fils unique de veuve

 

 

Question 15 : Qui était le père de l’avocat de l’accusé et quelle fonction a-t-il exercé à plusieurs reprises ? 1 pt par réponse è 2pt maxi

 

Son père était Etienne Henri Paulin Marie Edmond Ebelot (Saint-Gaudens, 20 août 1831Toulouse, 21 août 1902) :

 

Acte de naissance du père le 20 Août 1831 :

 

 

Acte de mariage Etienne Ebelot et Clara Marie Michèle d’Aujereau le 21 Octobre 1860 :

 

 

Acte de naissance Louis Ebelot le 04/01/1863 à Saint Gaudens :

 

 

Etienne Henri Paulin Marie Edmond Ebelot a exercé la fonction de maire de Toulouse de 1871 à 1874, en 1876 et de fin 1877 à 1881 :

 

 

On retrouve les dates exactes sur le site de la mairie de Toulouse :

 

 

Question 16 : A quoi correspond ce numéro ? 3 pts

 

 

Dans l’acte de décès d’Etienne Henri Paulin Marie Edmond Ebelot, il est indiqué qu’il était Chevalier de la Légion d’Honneur :

 

 

En recherchant son dossier dans la base LEONORE :

 

http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=NOM&VALUE_1=EBELOT

 

 

 

Il s’agit en effet du numéro dans l’ordre national de la Légion d’Honneur d’Etienne Henri Paulin Marie Edmond Ebelot :

 

 

Question 17 : En quelle année l’avocat de l’accusé se présente-t-il pour la première fois aux élections législatives ? Pour succéder à qui ? 2 pt par réponse è 4 pt maxi

 

Dans la presse on retrouve la trace de la candidature de Louis Ebelot à plusieurs élections législatives :

 

En 1906 à Toulouse par exemple pour succéder à Couderc :

 

En 1905 à Toulouse pour succéder à Honoré Serres :

 

Ou encore en 1902, toujours à Toulouse :

 

Mais la première fois que Louis Ebelot se présente aux élections législative est en 1895, dans le canton de Saint Béat :

 

Pour succéder à Mr Poque, qui a été élu en Juillet 1889 et qui se représente une nouvelle fois

 

Question 18 : A quelles autres élections se présente-t-il en 1907 ? 2 pt

 

Louis Ebelot se présente aux sénatoriales du 10 novembre 1907 :

 

 

Question 19 : Auprès de quel notaire l’avocat de l’accusé a-t-il passé un contrat de mariage et à quelle date ? 1 pt par réponse è 2 pt maxi

 

Dans son acte de mariage du 29 Mars 1897, il est indiqué qu’un contrat de mariage a été passé le même jour (29-03-1897) devant Maitre Lansac, notaire à Toulouse :

 

 

Il s’agit de Jean Jacques Lansac né à Muret le 01 Mars 1828 et décédé à Toulouse le 27 Juin 1905.

Le classement des participants :

L’enigme des 15 en avant premiere

Vous êtes impatient de découvrir la nouvelle énigme … Et faute d’avoir payé l’abonnement à la saison 2019-2020, vous n’avez pas  de pass VIP vous n’arrivez pas à trouver le code pour visualiser la page. Voici ce que nous vous proposons :

Dans la grille ci-dessous, barrez les noms des 15 rugbymen qui jouaient à Toulouse en 1908.

En répondant à la question formée avec les lettres restantes vous trouverez le mot de passe qui vous permettra de découvrir l’énigme en avant-première !

Il vous suffira d’aller ensuite sur la page suivante : http://genealogie31.fr/blog/index.php/2020/05/08/lenigme-des-15/

Et de rentrer le mot de passe (en lettres minuscules).. Mais si vous le trouvez Chutttt… N’en parlez à personne…

Pour ceux qui ne trouveront pas le bon code, qu’ils ne s’inquiètent pas demain en milieu de journée le code va disparaître.

Bonne chance à Tous.

La carte d’églantine ( la solution )

Merci à tous les participants.

Voici les réponses et les gagnants.

1. Qui du fils du Chapelier, du capitaine ou d’églantine est né le premier ?

Fernand LADEVEZE est né le 19/02/1881 à Verfeuil. Fernand Alphonse Etienne est le fils d’Etienne Ignasse LADEVEZE, 29 ans, instituteur primaire, demeurant à Verfeuil, et de Lucie DANFLOUS, 25 ans, son épouse, sans profession.

Eglantine, la signataire de la carte, est la sœur de Fernand. Jeanne Eglantine Liberté LADEVEZE est née à Verfeuil le 10 avril 1879. L’acte de N précise qu’elle est la fille de d’Etienne Ignasse LADEVEZE, 27 ans, instituteur primaire, demeurant à Verfeuil, et de Lucie DANFLOUS, 23 ans, sans profession.

Quant au fils du chapelier, il s’agit d’Ursin Paul Joseph LABAT, né à Figeac (46), le 1/06/1877. Il est le fils de Joseph Léandre LABAT, marchand chapelier, et de Marie Noémie MOULY. Ursin et ses parents quitteront Figeac pour aller s’installer à Toulouse où ils exploiteront un magasin sis au 10 de la rue Lafayette _ adresse qui figure sur la fiche matricule d’Ursin.

C’est donc Ursin LABAT, le fils du chapelier, qui est né le premier.

NotaBene : Sur la carte datée du 19/10/1918, il est mentionné que le décès d’Ursin LABAR a eu lieu « hier » soit le 18 alors que l’acte de D indique qu’il a eu lieu le 16.

2. A quelle date Fernand a-t-il été prisonnier de guerre ?

Fernand a été fait prisonnier le 26-09-1914.

On trouve cette information dans sa fiche matricule ou sur le site :

Registres des prisonniers de guerre https://grandeguerre.icrc.org/fr/List/3070401/731/96130/

3. Dans quel pays d’Afrique Fernand a t’il été en 1926 ?

Cette information est aussi dans la fiche matricule :

Fernand a été à Casablanca, Maroc en 1926.

4. Dans quelle commune de la Haute Garonne le père de Fernand a-t-il été instituteur ?

Les actes de N de Fernand et d’Eglantine précisent que leur père était instituteur primaire, demeurant à Verfeuil. Mais rien ne permet de considérer qu’il exerçait son métier au dit Verfeuil.

Dans le JO du 22/04/1894, on relève l’attribution d’une bourse d’entretien, pour la scolarité, de Jeanne Eglantine LADEVEZE, la sœur de Fernand, au cours complémentaire de Saint-Aubin à Toulouse. Le père de Jeanne Eglantine, et donc de Fernand, est, alors, instituteur à Saint-Sulpice.

On retiendra donc comme réponse : Saint Sulpice sur Lèze. Par la suite, il a été mis en congé pour cause de maladie (1897-1898-1899) 

5. Le père de Fernand a déclaré la naissance de l’un de ses petits-enfants, donnez le nom la date et le lieu de naissance de celui-ci ?

Roger Icart né à Toulouse le 13-02-1917 a bien été déclaré par son grand père maternel Etienne Ladevèze car le père Jacques Icart était absent pour cause de mobilisation.

6.A quelle occasion le chapelier LABAT a-t-il reçu une indemnité de 200 francs ?

le chapelier Labat a reçu une indemnisation de 200 francs en réparation des dégâts occasionnés à la glace et à la devanture de son magasin à l’angle de la rue Lafayette par le fourgon automobile de la Compagnie des Sapeurs Pompiers.

7. Que trouve t’on actuellement à l’emplacement de l’ancien magasin LABAT ?

Le magasin Labat se trouvait au 26 rue Lafayette. Le n° 26 se trouvait à l’angle de la place Wilson comme le précise cette publicité parue dans la presse
En 1963 l’enseigne Cartouche qui vend des vêtements pour hommes s’installe sur le site de l’ancienne chapellerie. Mais cette boutique a fermé ses portes le 14-07-2019. En septembre 2019, le site est repris par l’enseigne Jimmy Fairly qui vend des lunettes.

8. Quelle famille de potiers de terre trouve-t-on dans les ancêtres du capitaine ?

le Capitaine Ladevèze est un descendant de la famille Maury potiers originaires d’Esperce.

Esperce, village de potiers de terre

 

Au milieu de ce XVIIIe siècle, on compte une demi-douzaine au moins, de familles  de potiers, ce sont : les  Bellou ou Bélou, très nombreux (Raimont, François, Paul, Elie, Dominique, Guilhaume, etc…), les Maury (Guilhaume, Etienne, Louis, etc…),les Turios ou Thurier (Dominique, Jean, Thomas) , Les Aribaut, les Casedebant ou Cazedevant, les Delmas, et des ouvriers : Rey, Bousquet, Duvigne, Maurette, Jourda, Hugounet, Dubois, Sainte-Marie, Marliagues, alba, Carcy  ou Quercy, etc… ; en tout de trente à quarante potiers .

Les 4 gagnants tirés au sort  qui remportent un lot généalogique sont :

Aline B

Annie M

isabelle C

Juliette

Merci à tous les participants.

 

L’énigme MANAUD ( La solution )

 

 

  1. Donnez la date et le lieu de naissance de Bernard Manaud (1pt)
  1. 1891. Canton nord. Recensement de la population. 1F66 Pages récapitulatives par quartier, village, hameau ou rue consultables aux vues n° 0126, 0304, 0420, 0594, 0738, 0882, 1030, 1210, 1298, 1422, 1448 (1891/1891) vue 471/1448

On apprend qu’il a 36 ans en 1891 donc né vers 1855 , que son épouse se prénomme Sylvie et qu’ils ont trois fils François Pierre 10 ans, Philippe Henri 8 ans et Kléber Baptiste 2 ans.

  • Né le 28 juin 1855 à Toulouse

AM Toulouse N1855 vue 140

  1. Quelle était la couleur de ses yeux ? (1pt)
  • Yeux roux
  • ADHG RMM Classe 1875 Bureau de Toulouse vue 45/192 (137 -ème régiment d’infanterie)

 

MERCI à Sylvie Dayde pour ces précisons à suivre :

  1. Combien de temps a-t-il travaillé pour la mairie ?(1pt)
  • 32 ans et 2 mois (Bulletin municipal de Toulouse 1920 AM vue 21/34)

 

  1. Trouvez le nom de son épouse, sa date et son lieu de naissance (2pts)
  • MATHALY Sylvie Théodorine née 28 novembre 1857 à Toulouse
  • AM TOULOUSE Naissances 1857 vue 276  (côte 1E391)
  1. Les enfants de ce couple (1pt par enfant)
  • MANAUD Pierre François né le : 14/9/1880 à Toulouse (AM TOULOUSE côte 1E485 Naissances 1880 vue 43)
  • MANAUD Philippe Henri né le : 09/8/1882 à Toulouse (AM TOULOUSE Naissances 1882 vue 15 côte 1E497)
  • MANAUD Angèle Hortense: née le 02/02/1886 à Toulouse (AM TOULOUSE  Naissances 1886 vue 36 côte 1E4518 – acte n° 266)
  • MANAUD Kléber Baptiste : né le 7/9/1888 à Toulouse (AM TOULOUSE côte 1E530 Naissances 1888 vue 16)
  • MANAUD Angèle Jeanne : née le 28/12/1895 à Toulouse(AM TOULOUSE côte 1E585 Naissances 1895 vue 103)
  1. Lequel des enfants épouse Eugénie ? Date et lieu du mariage avec identités des mariés. (3pts)

MANAUD Philippe Henri né le : 09/8/1882 à Toulouse, marié le 02/8/1910 à Toulouse avec Eugénie Anna Jeanne LARDIN née le 14/6/1890 à Méchéria, Algérie   ( acte n° 8 ANOM) fille de Eugène Céleste LARDIN et de Catherine Marie CLET. (acte n° 793 AM)

  1. Une, de ses grand-mère est née au royaume de Naples : nom, prénom, date de naissance ? (3pts)
  • Marie Elisabeth FAUQUET née le 11/2/1804 à NaplesAucun rapport avec les questions précédentes mais pour corser l’énigme. Toujours en 1899, une habitante de l’une des rues où vécut Bernard MANAUD est décédée en voulant éteindre un incendie qui menaçait son fils. Quel âge avait cette personne ?La dépêche du 29 septembre 1899

6 octobre 1899 La dépêche site Gallica

Pour m’assurer que c’est bien elle qui épouse Jean Guillaume, j’ai cherché son mariage. Marie Louise Béraud née à Saverdun le 17-04-1832 s’est mariée le 21-02-1851 à Saverdun avec Pierre Guillaume :

Même si son mari s’appelait Pierre Guillaume et pas Jean Guillaume, il s’agit bien de la bonne personne. Marie Louise Béraud est donc née le 17-04-1832 et décédée le 01-10-1899. Elle avait donc 67 ans.

Ps : Si vous avez une idée sur la date et le lieu de Louise CAUMONT n’hésitez pas à la donner. J’ai ma petite idée sur la question 

Il y a 2 pistes :

  1. une  certaine Madeleine CAUMONT, fille d’Eugénie CAUMONT domestique, mais j’ai été incapable de trouver sa naissance, seulement le nom de la dame chez qui elle travaillait âgée de 87 en 1886. L’âge de la dénommée Madeleine correspondrait avec celui de Louise.
  2.  Une  Louise CAUMON née le 18.11.1870 à Castelnau-Montratier (Lot) qui a eu un fils Jules Jean le 04.12.1894 à Toulouse et que l’on retrouve, bien qu’elle l’ait reconnu, « enfant assisté » sur sa FM.

La seconde piste me semble intéressante et comme le dit Françoise :

« On peut imaginer que sa tentative de suicide a un lien avec l’abandon de cet enfant… »

 

MERCI Martine pour cette Enigme…… 

Prenez soin de vous.